Nous sommes tous passés par ces premiers jours de classes…Bons souvenirs pour certains, mais pas très cool pour beaucoup d’entre nous. Etre obligés de faire ce que le maître ou la maîtresse demande, impossible de bavarder comme on veut, ni de sortir à sa guise sans demander de permission. Aux règles de papa et maman venaient encore s’ajouter celles de l’école. Je ne nous parle pas des leçons à réviser et des exercices à faire à la maison- Homework. Je comprends maintenant pourquoi dans le DA des « stroumphs »,  ils disent :

    « Ce qu’on préfère à l’école c’est les vacances ! Ce dont on raffole, c’est les vacances !

    Ce qu’on préfère à l’école vive les vacances ! Ce qu’on préfère à l’école c’est les vacances ! »

J’avais exactement le même pressentiment, à chaque début de rentrée scolaire je ne pensais qu’à une seule chose : « A quand les vacances ? » Et quand enfin ces beaux jours arrivaient, j’en profitais au max, oh yes, vive les vacances ! Cependant, je comprends aujourd’hui que c’est cette discipline et endurance imposée à l’école qui continue de me façonner et forge une bonne partie de mon caractère social et professionnel. C’était très souvent le succès, mais parfois aussi l’échec pour m’amener à mieux faire. Oui l’essentiel pour moi n’est pas de courir tête baissée dans la vie, mais de comprendre les évènements par lesquels nous passons. C’est par là qu’on devient meilleur et performant. Au début nous sommes motivés, encouragés, mais quand les choses se compliquent nous déposons les armes et préférons nous lamenter et subir les évènements. Mon gars laisses-moi te dire que tu es, toi, le seul maître de ta destinée.

       Dans chacun de tes choix quotidiens, tu fais sois le bon qui te conduit par le plus court chemin vers ta destinée, sois le mauvais qui te fais tourner en rond ! Les détours sont parfois le plan de Dieu pour nous conduire où il désire (Exode 13:18) 

 Mais ce n’est pas grave parce que c’est ça la vie, on apprend chaque jours, il faut savoir tirer des leçons, réviser, s’appliquer à mieux faire comme à l’école. Et celui qui nous a créé, Celui qui a nos vies entre ses mains et qui connait notre avenir avant même que nous ne soyons dans le ventre de notre maman, Lui, il reste le meilleur PEDAGOGUE.

  « Avant que je t’aie formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais; avant que tu sois sorti de l’utérus, je t’avais sanctifié, et je t’avais ordonné prophète pour les nations. » Jérémie 1:5  

  L’histoire qui va suivre va nous permettre de mieux comprendre comment le Père Céleste, Dieu éternel  et amour nous enseigne chaque jour, que nous soyons bons ou méchants, petits ou grands, pauvres ou riches, chrétiens ou pas  !

 LE DEFI : VENT  Vs   SOLEIL 

 Dans une légende ancienne, on raconte un jour que Monsieur le Soleil et Monsieur le Vent ont voulus mesurer leur pouvoir pour savoir  lequel des deux est le plus fort. Alors s’étant mis d’accord sur le défis, voici un passant qui faisait son chemin sur la route. « Ah se dirent-ils! Le premier d’entre nous qui réussiras à retirer à ce monsieur son blouson sera considéré comme le plus fort. » Le défis étant lancé, le Vent commence la partie.

Voici que le jeune homme au blouson s’aperçoit qu’il y a une tempête de vent qui s’amène, alors il ressert davantage son manteau pour se protéger. Le Vent redouble, triple, quadruple de puissance, mais rien, le gars ne lâche pas son blouson. Bientôt, les pieds du gars sont presque en l’air parce que la tempête est de plus en plus forte, mais il est décidément prêt à tout faire pour conserver son manteau. Face à cette ferme résistance et malgré sa force démesurée, le Vent capitule pour céder la place à son confrère, le Soleil.

Le Soleil commence par une démonstration de puissance assez souple, juste quelques petits rayons de soleil sur le gars, qui surpris et content de voir la tempête passée, continu ses « 100 pas ». Mais de plus en plus, les quelques rayons de Monsieur le Soleil deviennent étouffant et brulant. Voici que notre gars fait sortir son mouchoir, il s’essuie le visage et continu son chemin. Le Soleil, lui, patient de voir le jeune homme retirer son blouson, augmente encore l’intensité de la chaleur. Notre gars n’en peut plus car son mouchoir est trempé, alors il voit une bassine d’eau ouf ! Sauvé se dit-il, il plonge à l’intérieur et se rafraîchit. Et voilà encore que l’eau devient bientôt chaude et notre ami est obligé de ressortir. Il fait alors un soleil d’enfer, c’est plus que de la canicule et le gars se demande bien pourquoi il reste avec ce manteau qui n’arrange pas du tout sa situation. ALORS LUI-MEME PREND LA RESOLUTION DE RETIRER SON MANTEAU, A LA VICTOIRE DU SOLEIL. »

Cette histoire illustre comment le Père Céleste bosse avec nous. Il nous observe et agit en  solo, il peut bien nous forcer à abandonner les choses déplaisantes que nous faisons, à choisir et décider  à notre place, mais il préfère nous laisser le choix : c’est le libre arbitre de l‘homme, différence fondamentale entre nous humains et les autres créatures de Dieu. Si tu veux revenir à ton identité telle que Dieu l’a voulu en te formant avant que tu ne sois dans le ventre de ta mère, alors laisse toi guider par le Pédagogue. C’est Père qui pardonne avant de juger, c’est celui qui tend la main à celui qui veut la saisir. Si tu le crois, alors assieds-toi  et prends un moment de silence avec Celui qui a décidé de ta venue sur cette terre et demande lui pardon pour n’avoir pas compris son école, pour avoir bavarder et être sorti comme tu voulais sans demander de permission. Oui le Père veut que tu entre dans son école, dans cette école, nous y sortirons tous, princes et princesses du royaume céleste plus connu sous le nom de paradis. Et même avant le paradis, notre vie sur terre rayonne d’une paix qui ne dépend pas des circonstances par lesquelles nous passons, quoique nous soyons meurtrie et ridiculisé. OUBLIE LE PASSE CAR LA FIN D’UNE CHOSE VAUT MIEUX QUE SON COMMENCEMENT.  

  « Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement; mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain. » Ecclésiaste 7:8     

 NE BATS JAMAIS EN RETRAITE CAR LA VRAIE DEFAITE ARRIVE LORSQUE QU’ON DECIDE DE NE PLUS SE BATTRE. QUE CELUI QUI A DE FOI POUR CROIRE, CROIS ET QUE CELUI QUI N’EN A PAS DEMANDE AU PERE, QUI ECLAIRE CELUI QUI ASPIRE A LE CONNAITRE.

 Nous avons du travail, les gars, mais surtout un pas à faire dans la confiance aveugle et innocente à notre Père qui voit dans le temps et l’espace. En attendant je dois bosser un peu, aussi.

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Mosche 

"Dieu écrit droit avec des lignes courbes, il nous mène où il veut par des chemins sinueux..." P. Claudel